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Section CFDT des communaux de Châtillon
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6 février 2011

les négociations

1992-2002 : Les grandes réformesEn 1992 Nicole Notat devient secrétaire générale. La CFDT souligne l’indispensable régulation de l’économie de marché : dans une optique demondialisation structurée et solidaire son syndicalisme confédéré doit privilégier la négociation pour dessiner les contours d'un nouveau contrat social fondé sur l'emploi et la lutte contre l'exclusion. L’un des axes de sa stratégie concerne la réduction du temps de travail négociée.

En 1995, la CFDT s’implique dans la défense de la Sécurité Sociale. Elle soutient la réforme Juppé qui maintient la logique de système solidaire.

En 1997 la question de la réduction du temps de travail est débattue. La CFDT engage des négociations avec le gouvernement Jospin pour que les 35 heures soient synonymes de création de nouveaux emplois.

2003-2006 : De Nicole Notat à François ChérèquePlein emploi, protection sociale, fonctions publiques et développement syndical…Le rapport d’activité du 45e congrès de la CFDT est adopté par la plus large majorité de toute l’histoire de la CFDT. C’est à ce congrès que François Chérèque succède à Nicole Notat et prend la tête de l’organisation.

En 2003, la CFDT participe à la concertation sur les retraites et obtient ledispositif « carrières longues ». Cet accord a permis à 600 000 salariés qui ont commencé à travailler tôt de partir à la retraite avant 60 ans.

En 2006, la CFDT s’oppose vivement au « Contrat première embauche » (CPE) soumis par le gouvernement de Villepin. Pour elle c’est une réponse inadaptée à une vraie question, celle de l’insertion des jeunes. Son implication dans le mouvement national contre le CPE, sa mobilisation pour inciter les Français à défiler dans les rues ont été des éléments majeurs qui ont fait reculer le pouvoir exécutif et retirer le projet. 

2008-2010 : Sécuriser les parcours professionnelsPlus de flexibilité, plus de mobilité, multiplication des contrats de travail et carrières, les salariés sont confrontés à un marché du travail en mutation qui fragilise leurs droits. La CFDT s’engage dans un combat pour la sécurisation des parcours professionnels. En 2008 elle obtient de nouvelles garanties au travers de l’accord Modernisation du marché du travail : certains droits comme le droit à la mutuelle d’entreprise ou à la formation deviennent transférables après un licenciement.
Cet accord permet également à la CFDT d’amorcer des négociations sur laGestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et sur l’assurance chômage.

Le 9 avril 2008 la CFDT signe une déclaration commune relative à la représentativité syndicale, avec la CGT, le Medef et la CGPME. Cette déclaration, traduite dans une loi le 20 aoüt 2008, est une véritable révolution dans le monde syndical. Depuis 1966 la représentativité des syndicats en France était gravée dans le marbre d’un décret qui énumérait les 5 syndicats estimés représentatifs des salariés, dont la CFDT faisait partie. Dans les années à venir elle reposera sur le vote des salariés dans les entreprises. En d’autres termesles syndicats représentatifs au plan national seront ceux que les salariés auront choisis en fonction de leur efficacité. Ce qui pour la CFDT est une vraie avancée démocratique.

En 2009 la CFDT signe l’accord sur l’assurance chômage. Objectif, garantir plus de droits aux salariés, notamment les salariés précaires, les plus durement touchés par la crise. Ainsi la convention est fortement simplifiée et les droits étendus : une même règle pour tous, élargissement du nombre de bénéficiaires avec l’abaissement du seuil d’entrée et de droit à l’indemnisation, maintien du droit à l’indemnisation des saisonniers.

Face à la crise économique et sociale qui s’est déclarée en septembre 2009, la CFDT s’est fortement mobilisée aux côtés des salariés victimes des plans sociaux et des licenciements économiques. Elle a pesé de tout son poids afin que des mesures soient mises en place pour améliorer le sort des salariés :augmentation de la rémunération du chômage partiel, création d’un fonds destiné à former les salariés au lieu de les licencier, indemnité de crise pour les chômeurs en fin de droits. 
Au-delà de ces mesures, critiquant le capitalisme de court terme qui privilégie les actionnaires au détriment de l’emploi, elle insiste pour une nouvelle responsabilité sociale des entreprises, avec une participation accrue des représentants des salariés dans les lieux de décision stratégiques des entreprises. La lutte contre les inégalités dans la réforme des retraites, l’amélioration des conditions de travail pour faire reculer le stress et la pénibilité, l’insertion des jeunes et le maintien des seniors dans l’emploi sont parmi ses priorités.

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